L’automatisation des débits d’insuline ne résout pas le problème des hyperglycémies post-prandiales qui restent intégralement gérées par les patients et qui pèsent fortement sur l’équilibre…
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Au gré des sujets, l’équipe de rédaction postera pour vous ses réflexions et ses commentaires sur tel ou tel aspect de la diabétologie. Son opinion critique sera libre de toute influence.
Ah, si les boucles étaient vraiment fermées !
Les pompes à insulines dites «en boucle fermée» se vendent comme des petits pains. Elles ont le vent en poupe. Les diabétologues sont heureux de les prescrire…
Les résultats des boucles fermées dans le contexte pédiatrique actuel
Une publication groupant 511 centres de diabétologie pédiatrique depuis plusieurs années offre une vue statistique inégalée de la population générale des jeunes diabétiques…
Diabétologie pédiatrique : la Suède à l’honneur
Le dernier rapport du réseau SweDiabkids (qualité du rapport, exhaustivité, et niveau de contrôle glycémique) a de quoi faire pâlir d’envie les diabétologues pédiatres de la plupart des pays occidentaux
Le patient au centre des pratiques. A l’écoute des enfants, le groupe Ariane
Née au début des années 1990, l’evidence based medicine (médecine fondée sur des preuves) devait faire passer de l’ombre à la lumière, d’une médecine traditionnelle cherchant empiriquement avec le patient un accord thérapeutique à une médecine fondée sur des preuves scientifiques
Les autorités françaises face à la boucle fermée en pédiatrie. Bien fondé et impact sur les diabétologues pédiatres
Les agences et les autorités occupent une place inégale dans l’esprit des diabétologues : certains d’entre eux sont tentés de suivre de près leurs recommandations, comme sur la photographie, d’autres continuent à préférer compter sur leur expérience personnelle
Que nous apprennent les essais randomisés de la boucle fermée pour notre pratique ?
En diabétologie, il n’y a pas de possibilité d’aveugler le patient sur le traitement suivi. Il peut donc se sentir plus motivés ou au contraire déçu selon qu’il est tiré au sort pour essayer le nouveau traitement (groupe A) ou garder l’ancien (groupe B)
Les limites de l’evidence based medicine
Étudier des groupes de patients, c’était le credo de l’evidence based medicine (médecine fondée sur des preuves). L’evidence based medicine, qui a vu le jour au début des années 1990, est centrée, non pas sur le patient en tant qu’individu singulier, mais sur la statistique de groupe [1]
Les disparités d’efficacité des diabétologues
Dans les années 1990, des résultats très disparates étaient relevés d’un centre pédiatrique à l’autre, quoiqu’obtenus avec les mêmes outils thérapeutiques, aussi bien en France [1] que dans une enquête internationale [2]
La boucle (semi) fermée et la vie réelle
Seize ans après la tentative pionnière de Medtronic, la boucle fermée a atteint un niveau de performances remarquable…